Certes, il n’y pas de recette « miracle ». Chaque cas est unique et doit être traité comme tel. Mais, on peut dégager de grandes lignes pour aider à prendre les bonnes décisions afin que le chemin s’éclaire au lieu de s’obscurcir (j’exclue ici le cas d’un conjoint « toxique » qui demande un traitement particulier du dossier- voir ci-dessous).
Trois mots sont importants :
ANTICIPATION : Avant de prendre une décision définitive (car la crise peut être passagère), il est parfois utile de pouvoir dialoguer avec un tiers : un avocat qui permettra de connaître l’impact juridique de la séparation ou du divorce (bilan patrimonial, effets du contrat de mariage, prestation compensatoire éventuelle, pension et garde des enfants...) et un psychologue qui permettra d’y voir plus clair sur vos sentiments ou le mal-être ressenti au sein du couple.
CONSEIL : Si la décision prise est une séparation ou un divorce, l’Avocat vous aidera à mettre en place les premières étapes, et avec le psychologue si c’est nécessaire, à trouver les mots pour en parler, paisiblement, avec votre conjoint, puis pour l’annoncer, ensemble, aux enfants.
DIALOGUE : Il permet de trouver les solutions pour rebâtir un projet de vie. Il est important de le maintenir au sein de la famille/du couple (l’avocat est là pour vous y aider). L’avocat vous proposera d’organiser une (ou plusieurs si nécessaire) « réunions à 4 » avec votre conjoint et son avocat afin de trouver des solutions. 99% de ces réunions aboutissent à un accord (y compris lors de la première réunion) car elles sont préparées sur mesure en amont par les conseils avec leur client autour des axes suivants : 1- qualité de vie des enfants/ex-conjoints ; 2- préservation des liens parents/enfants 3- communication familiale. Les avocats respectifs accompagnent et épaulent leur client tout au long du processus et restent à l’écoute de la moindre question ou difficulté qui se présenterait pour la régler de manière pacifiée.